Lors d'une discussion récente avec une amie, nous nous sommes mis à parler de professeurs d'école. J'ai nommé un professeur qui m'a marqué pour des raisons particulières. Par pur hasard, elle connaissait ce professeur. J'ai donc décidé de sortir mon album des finissants dans le but de voir si nous avions eu d'autres professeurs en commun. Malgré notre différence d'âge, nous avons réussi à trouver des professeurs qui nous ont enseigné à tous les deux. Même qu'une fille avec qui je suis allé à l'école lui a enseignée.
Suite à cette découverte, j'ai commencé à lire la description des autres étudiants. Plusieurs d'entre eux ne savaient pas encore qui ils étaient et ce qu'ils feraient dans la vie. Lorsque j'ai lu ma propre description, mon amie a dit qu'elle me reconnaissait dans ce texte. Contrairement à plusieurs, j'étais déjà la personne que je suis aujourd'hui. Je ne faisais pas semblant pour plaire aux autres. J'avais peu d'amis, mais c'étaient des vrais amis. Pour être franc, je suis fier de la personne que j'étais. Honnêtement, je me demande si plusieurs d'entre eux peuvent en dire autant.
L'album des finissants se veux un livre où vos amis écrivent quelques bons mots pour vous souhaiter une belle continuité. Le seul problème est que la complaisance atteint un niveau surréaliste. Tout le monde s'aime. J'ignore pourquoi j'ai fait signer autant de personnes dans mon album, mais je suis vite arrivé à la conclusion que peu de personnes me connaissaient réellement. Après la lecture de quelques messages, j'en avais assez et j'ai décidé de ranger mon album.
Avec l'arrivée de Facebook, j'ai repris contact avec certaines personnes avec qui j'ai gradué. C'est fou comme les gens peuvent changer en 18 ans. Mais au final, on montre souvent que le positif sur les réseaux sociaux.
Ai-je changé? Évidemment que oui. Pour le meilleur ou pour le pire? À vous de le dire. Mais je sais que je suis toujours le même que j'étais en secondaire 5. Toujours con, mais assurément moins.
Je vous laisse sur une chanson que j'apprécie beaucoup du groupe Beartooth. Une chanson qui parle d'être détesté pour être nous-mêmes.